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Le site des conseils aux voyageurs pour l'Amazonie et pour les Guyanes.

Conférences – Enseignement – Médias – Projets divers

Mes conférences et formation de juin à décembre 2016. Résumé en images de certaines de mes activités de 2013 à mai 2016.

Résumé de mes conférences, formations et expéditions, prévues de juin à décembre 2016. 

1er Congrès équatorien de gestion de la faune sauvage et 4ème Congrès Équatorien de Mammalogie. Université de Santa Helena – Équateur.                                                                                                                  

10 juin : intervention en tant qu’invité spécial : “Révision des principaux risques sanitaires en relation avec la gestion de la faune sauvage au contact du milieu ambiant. Conseils utiles sur le terrain et en laboratoire ».

Université Pontificale Catholique d’Équateur – Quito (PUCE).                                                                           

16-18 juin : cycle de douze conférences sur les animaux venimeux d’Amazonie.

Iles Galápagos. Direction du Parc National du Parc des Galápagos (Pacifique équatorien).

21 juin : conférence pour les biologistes du Parc National sur les raies d’eau douce sud-américaines Potamotrygonidae et leur origine marine.

Voyage d’investigations journalistiques sur la côte pacifique de l’Équateur (de Manta à Pedernales).

28 juin – 03 juillet : analyse des conséquences socio-économiques pour les populations affectées par le séisme majeur du 16 avril 2016, dont l’épicentre fut Pedernales près de 680 morts officiellement dénombrés).                         

13 juillet : article paru en espagnol dans un quotidien régional péruvien (Don Jaque).

Expédition dans le Chocó colombien dans la région de Timbiqui – Guapi – Buenaventura (Côte Pacifique). 06-17 Juillet.

06-11 juillet : étude dans la Réserve ProAves « ranita terribilis » sur la grenouille la plus venimeuse du monde : Phyllobates terribilis (Dendrobatidae) utilisée dans les venins de chasse.

12 juillet : conférence sur certains risques sanitaires pour les personnels de santé de l’hôpital de Timbiqui.

12 juillet : conférence pour les soldats de la compagnie d’Infanterie de Marine de Timbiqui sur les serpents.

14 juillet : conférence pour le poste de santé du 42eme Bataillon Fluvial d’Infanterie de Marine de Guapi sur la fonction venimeuse, les serpents et le complexe leishmanien.

Cycles de conférences pour l’Université Technologique colombienne (UTC) de Quibdó (Chocó). 

18-22 juillet : cycle de conférences sur les animaux venimeux d’Amazonie et du Chocó.

Voyage d’investigations journalistiques sur les risques migratoires à Turbo – Capurgana – Sapzurro – La Miel (Côte caraïbe – Colombie / Panama).

23-31 juillet : article à paraître dans un quotidien régional péruvien (Don Jaque). Titre « La forêt cimetière ».

Expédition dans le Chocó colombien et contacts avec la communauté Embera isolée de Kipara Té (Côte Pacifique).

03-07 août : en collaboration avec l’UTC du Chocó, voyage dans le cadre d’un projet d’écotourisme pour former des jeunes Embera à l’activité de guides touristiques sur le thème des grenouilles venimeuses de la famille des Dendrobatidae. 

Conférence pour la communauté sur les araignées venimeuses du genre Phoneutria et sur les serpents venimeux du Chocó.

Centro de Investigación de la Biodiversidad Andino-Amazónica de la Universidad de la Amazonia (INBIANAM) – Florencia – Colombie.

16 août : conférence : «  Les principaux risques pour la santé en relation avec la gestion de la faune sauvage ». « Les raies Potamotrygonidae ».

Musée d’Histoire Naturelle de l’Université de Popayán – Colombie. Les jeudis du Muséum.

18 août : conférence sur « Amazonie. Des fourmis et des hommes. Ethnomédecine et entomologie ». 

Instituto de Investigaciones de la Amazonia Peruana (IIAP) – Iquitos – Pérou.

07 septembre : conférence : « Les Lépidoptères anthropotoxiques d’Amérique du Sud ».

08 septembre : conférence : « Amazonie. Des fourmis et des hommes. Ethnomédecine et entomologie ».

 

Résumé en images de certaines de mes conférences, formations et expéditions, réalisées entre 2013 et mai 2016.

 

 

 

17-20 décembre 2014 : voyage à Puno (Lac Titicaca péruvien). Projet d’appui à la population de San Pedro Caapi los Uros et de protection de l’avifaune de la réserve Nationale Titicaca..

ICONOGRAPHIE A VENIR

17-20 décembre : second voyage après celui, exploratoire, qui se déroula du 28 septembre au 04 octobre 2014.

Se reporter pour plus de détails sur ce projet à la page d’accueil. Cliquer sur l’onglet « Thèmes » puis sur l’onglet « Conférences – Enseignement – Médias – Projets divers » et enfin visionner la période du 28 septembre au 04 octobre 2014. 1er projet : Réserve Nationale du Titicaca (baie de Puno). On pourra y prendre connaissance des objectifs du projet, à la fois humanitaires puisqu’il s’agit d’améliorer le mode de vie de cette population composée de quelques 300 membres et de préserver l’avifaune de la RN Titicaca.

Ce second voyage m’a permis de rencontrer à nouveau Victor Hugo APAZA, le Directeur de la Réserve Nationale Titicaca et Aurélio QUISPE, le Président de la communauté de Kapi Uros (ou Caapi Urus). La difficulté de la mise en place du projet reposait sur le fait que l’introduction de « cochons d’Inde » (Cavia porcellus – Caviidae), considérés comme « animaux exotiques » ne pouvait avoir lieu à l’intérieur de la RN Titicaca comme prévu initialement. Le projet paraissait donc impossible dans de telles conditions.

J’ai pu savoir finalement que la communauté de Kapi Uros était propriétaire d’un terrain de 37 hectares très peu exploité, en bordure de la Réserve. Avec Aurélio, je me suis rendu sur place, à quelques km du village de Huata au lieu-dit « Morro viejo » (« vieille colline »). Sur place j’ai pu rencontrer Clémente SUANA QUISPE, le frère aîné d’Aurélio, gardien des lieux, qui vit de ses maigres cultures produites sur place. Il vit sur un monticule relativement grand, en bordure du Lac Titicaca, à l’abri des montées des eaux en saison des pluies. Durant les hautes eaux, les embarcations peuvent assurer la liaison entre la population de Kapi Urus et « Morro viejo ». Le plus intéressant, c’est que Clémente dispose d’un « moto carro » qui lui permet en toutes saisons de rejoindre Huata par une piste de 7,5 km puis Puno par la route asphaltée. Il montre une bonne disposition pour s’occuper de l’élevage des « cochons d’Inde » (« cuyes ») en concertation avec les autres membres de la communauté de Kapi Uros, dont il fait partie malgré son relatif éloignement. L’endroit me semble également parfait pour installer un élevage de « cuyes » ici. Tout autour, la terre pourrait produire sans aucune difficulté de l’avoine et de l' »alfafa », (une plante dont je n’ai pas retrouvé la traduction en français), propices à l’alimentation des rongeurs, sans oublier la « totora », le roseau du Lac dont ces animaux raffolent lorsqu’il est réduit en poudre.

De retour à Puno, le Directeur de la RN Titicaca m’a montré son intérêt, une fois le projet constitué, de signer un protocole d’accord avec la communauté de « Kapi Uros », les engageant, en contre-partie, et c’est là l’intérêt de ma démarche, à réduire sensiblement la pression cynégétique aux dépens des oiseaux sauvages de la RN et à ne plus ramasser leurs œufs, sauf pour des rituels ou des célébrations particulières.

Ce projet n’en est qu’à ses débuts. Je dois me rendre à Juliaca et à Arequipa voir une machine à moudre les plantes qui doivent nourrir les cobayes, réaliser une étude de marché (déjà entamée à Puno), établir le coût globale de l’opération, qui devra inclure le coût de la construction de l’élevage, l’achat des couples reproducteurs, la formation de ceux qui seront chargés de l’élevage (production mensuelle estimée dans un premier temps à 500 animaux vendus vivants), l’achat de produits vitaminées et la supervision ponctuelle d’un vétérinaire.

Le budget de ce projet devra être trouvé par le financement participatif en faisant appel à des sites de « crowfunding » sur internet.

Du chemin reste encore à parcourir…

06-16 décembre 2014 : intervention médiatique sur la protection des PIAVCI (Peuples Indigènes en Isolement Volontaire et en Contact Initial) à Puerto Maldonado. Amazonie péruvienne. Préparation d’une conférence sur les peuplades isolées pour l’UNAMAD (Université Nationale de l’Amazonie du Madre de Dios).

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Romel PONCIANO, Président de la communauté Yiné de Monte Salvado, établie sur les berges du rio de Las Piedras, en limite de la Réserve attribuée à la peuplade isolée des Mashcos Piros, exhibant une flèche décochée sur l’un des villageois de Monte Salvado en octobre 2014. Puerto Maldonado -10 décembre 2014. C’est lui qui a pris le 24 octobre 2014 les photographies des membres de la tribu isolée des Mashcos Piros (voir ci-dessous) qui ont fait apparition ce jour-là face à son village. Poussés par la faim, les Mashcos Piros ont également demandé des marmites, des machettes et des cordages. Ces documents, qui m’ont été confiés en tant que porte-parole du peuple Yiné au niveau national comme au niveau international, restent la propriété de la communauté Yiné de Monte Salvado et ne peuvent être utilisées sans la volonté de leur auteur.

  EN COURS DE RÉDACTION

Je suis correspondant scientifique du quotidien régional du Madre de Dios « Don Jaque » et à ce titre également spécialiste des thèmes indigènes. Je suis aussi porte-parole officiel au niveau national et international de la communauté amérindienne Yiné… (Amazonie péruvienne).

06-16 décembre : voyage à Puerto Maldonado, capitale de l’Amazonie du Madre de Dios péruvien, pour aider le peuple Yiné.

Trajet aller : La Paz- Cobija (Bolivie) par avion puis trajet terrestre, de Brasileia (Brésil) jusqu’à Assis (Brésil) en taxi collectif. Trajet terrestre d’Iñapari (Pérou) à Puerto Maldonado en taxi collectif.
Trajet retour : Puerto Maldonado jusqu’à Cuzco en bus, Cuzco jusqu’à Puno en bus, Puno jusqu’à Copacabana (Bolivie) puis jusqu’à La Paz en bus.

Mes objectifs :

1) aider et protéger les communautés indigènes Yiné des incursions agressives de groupes tribaux Mashcos Piros, peuplades en isolement volontaire (nommées PIAV ou Pueblos Indigenas en Aislamiento Voluntario).

2) trouver des solutions plus adaptées au mieux vivre des peuplades isolées et des autres communautés indigènes,

3) convaincre, par une conférence intitulée « Y a-t-il un futur pour les PIAV ? Utopie ou réalité transitoire ? », suivie d’un forum débat, prévue en février 2015 à Puerto Maldonado, les autorités péruviennes de changer une Loi (Loi 2006). Cette manifestation se fera sous l’égide de l’UNAMAD (Universidad Nacional de la Amazonía del Madre de Dios).
La Loi 2006 (Loi n° 28736 du 24 avril 2006), interdit tout contact avec les amérindiens isolés alors que certains de leurs groupes sortent de leur isolement volontaire, poussés par la faim en demandant un appui qui leur est donc légalement refusé, met gravement en danger les autres communautés indigènes établies dans leurs territoires de chasse et donc exposées à leurs raids de plus en plus violents comme le dernier, survenu le 18 décembre 2014 à Monte Salvado, le dernier village Yiné du rio de Las Piedras, affluent du rio Madre de Dios.

20 août – 05 septembre 2013 envisageant une expédition sur les traces de Fitzcarraldo, un célèbre patron cauchero du début du 20ème, je devais me rendre à Puerto Maldonado et contacter Jorge PAYABA, ancien Président de la FENAMAD (Federación Nativa del Madre de Dios). Jorge me fit part des risques de conflit entre le peuple Yiné, reparti en plusieurs villages et le peule Mashcos Piros, composé d’amérindiens en isolement volontaire.

Lien avec un diaporama sur les Mashcos Piros

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Lien PDF. carte sur les dernières apparitions des Mashcos Piros dans le Madre de Dios

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Carte de la région concernant les Mashcos Piros. Entourée de rouge, la Réserve territoriale accordée en 2002 à cette peuplade. Les taches verte et rouge concernent respectivement les communautés Yiné de Nueva Oceania et de Monte Salvado dont les Présidents ont été contactés par moi-même en décembre 2014. Les icônes représentant un amérindien avec un arc localisés hors réserve situent les lieux où les Mashcos Piros sont apparus en 2013 et 2014. Depuis de nouvelles apparitions ont eu lieu à Monte Salvado dont la dernière le 18 décembre 2014.

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En compagnie de la communauté Yiné de Nueva Oceania, sur les berges du rio Tahuamanu. Ils craignent des attaques de la part des Mashcos Piros qui ont déjà investi leur village, détruisant le contenu de leurs cases, dérobant certains objets comme marmites, machettes et cordes, et tuant leurs animaux domestiques.

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Enrique AÑES, Président de la communauté de Nueva Oceania, exhibant avec d’autres Yiné une carte délimitant leur territoire, montrant l’avancée des bûcherons et les lieux où les Mashcos Piros se sont manifestés.

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Puerto Maldonado – 10 décembre 2014. En bas de la page de garde du quotidien régional du Madre de Dios DON JAQUE, dans l’image intitulée « Gran Preocupacion », je figure en compagnie des Présidents des communautés Yiné et de Julio CUSURICHI, Prix Nobel de l’Ecologie « The Goldman Environmental Price ». Voir article page suivante.

Don Jaque 10 12 2014_Pagina_2Lien PDF article DON JAQUE du 10 12 2014

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L’invasion des Mashcos Piros dans la communauté de Monte Salvado a généré un énorme traumatisme chez les indigènes Yiné. Lien PDF article DON JAQUE du 22 12 2012 2

23 12 2014

Les Yinés de Monte Salvado se sont réunis à Puerto Maldonado pour envisager une évacuation et un abandon définitif de leur village en raison des risques encourus. Lien PDF article DON JAQUE du 23 12 2012

26 12 2014

L’évacuation presque totale des amérindiens de Monte Salvado est la conséquence d’intrusions des Mashcos Piros que je n’avais cessé de prédire auprès des médias locaux. Il est à redouter malheureusement des actes de violence et de pillage de plus en plus nombreux, pouvant mettre en péril la vie des membres de diverses communautés dont celle des Mashcos Piros. Lien PDF article DON JAQUE du 26 12 2012

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Interview sur radio Tropical et débat sur le futur des peuplades isolées du Madre de Dios et les conséquences néfastes de leurs intrusions massives dans les communautés Yiné. Puerto maldonado; 15 décembre 2015.

15 12 2014 (3)

Radio Tropical, un média engagé dans la problématique des peuplades en isolement volontaire et dans le traitement de cette problématique récurrente pour les politiques.

 

 

 

 

 

 

 

 

16 12 2014

Interview sur RADIO INDICIOS en compagnie de Julio CUSURICHI, leader indigène d’origine Shipibo, sur le thème des relations conflictuelles émergentes entre peuplades isolées et communautés indigènes établies. Puerto Maldonado – 16 décembre 2014

15 12 2014

Interview sur LEGAL TELEVISION en compagnie de Teodoro Sebastian MONTES, qui fut Président de la communauté Yiné de Monte Salvado. L’entretien a porté sur les risques de conflits meurtriers avec les Mashcos Piros, amérindiens avec lesquels Teoodoro a été plusieurs fois en contact à Monte Salvado. Puerto Maldonado – 15 décembre 2014.

Lien PDF. UNAMAD mémoire de gestion 2013

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