Traduction :
Le site des conseils aux voyageurs pour l'Amazonie et pour les Guyanes.

Citations

Un véritable voyageur est celui
qui souhaite faire progresser
la somme des connaissances
(Théodore MONOD – 1902/2000)

J’ose espérer que ma démarche
se sera rapprochée le plus possible
de cette définition.

Faire progresser et transmettre la connaissance
est non seulement une nécessité mais un devoir.

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Comme la lumière du soleil nous éclaire de l’extérieur,
la connaissance nous éclaire de l’intérieur.

 

Si l’homme moderne demeure un animal au sens zoologique du terme,
qu’il prenne garde alors de ne pas redevenir une bête sauvage.

 

C’est parce que l’homme moderne se croit parvenu au sommet de l’évolution
qu’il a développé par cette prétention toutes ses imperfections.

 

L’homme cessera d’exister en tant qu’être humain dès lors que sa morale individuelle
fera définitivement fi de la morale collective.

 

Avec la nature, les hommes jouent aux apprentis sorciers,
avec les hommes, la nature ne pourra toujours accepter les outrages.

 

L’homme veut prendre la place de la nature, il oublie tout simplement
qu’il a été créé par elle et qu’il ne pourra jamais rien faire qui puisse la remplacer.

 

Alors que l’homme contribue à l’extinction de nombreuses espèces,
sa propre espèce prolifère dangereusement, ne serait-ce pas là un signe précurseur de
la disparition de toute forme de vie harmonieuse sur Terre.

 

La conscience humaine ne signifie pas pour autant que l’homme soit véritablement
conscient du rôle nocif qu’il joue dans la Nature.

 

Le XXIème siècle pourrait devenir celui de la « civilisation de la futilité »,
au détriment de la « civilisation des valeurs humanistes ».

 

Si l’on n’y prend garde, l’avènement du mercantilisme de tous bords pourrait céder la place à une autre civilisation, aux conséquences catastrophiques, celle de l’obscurantisme ».

 

A force de vouloir assainir des biotopes que nous jugeons hostiles à notre propre développement, ne sommes-nous pas en train de les rendre plus hostiles encore ?

 

L’erreur de l’être humain dans sa relation avec son environnement est de l’envisager au travers d’une vision exclusivement anthropocentrique. La dangerosité d’un animal vis-à-vis de l’homme ne peut se concevoir que dans un contexte d’agression du second par rapport au premier.

 

Les insectes sociaux ne sont-ils pas en train de nous donner une leçon de vie ? Leur instinct leur impose en effet de ne jamais oublier que le bien de la collectivité passe avant celui de l’individu.

 

De tous les animaux, l’homme est certainement celui qui est le moins abouti en termes d’évolution, certain qu’il est pourtant d’être le plus parfait.

 

Si l’évolution de certains insectes vers un comportement social a demandé plusieurs dizaines de millions d’années, l’homme n’est-il pas en train de régresser vers un comportement grégaire en quelques décennies ?

 

La surpopulation humaine pourrait être la cause de l’extinction morale et spirituelle de l’humanité.

 

Le mot humanité ne peut s’entendre aujourd’hui que comme un ensemble d’individus appartenant à l’espèce humaine et rien de plus.

 

L’homme a créé le mot « individu ». Le mot « individu » a donné naissance au mot « individualisme ». Le mot « individualisme » est en train de favoriser la disparition d’un concept social et humaniste nécessaire à la vie collective.

 

Puissions-nous encore être dignes et pour longtemps du nom que nous nous sommes si pompeusement attribués, celui d’Homo sapiens.

 

Le « siècle des Lumières » ne serait-il pas en train de nous conduire paradoxalement au « siècle de « l’obscurantisme » ?

 

L’homme n’est pas sociable par nature, il l’est par accident (Thomas Hobbes – 1588/1679). Seuls certains insectes sont sociaux par la naissance.

 

L’homme n’est ni un homo homini lupus (un « loup pour l’homme »), ni bon par nature.
Il est un animal, tout simplement, conduit par son instinct de conservation, d’où ses éternelles erreurs.

 

Nous nous préoccupons de gérer les populations animales en créant des réserves et certes, il s’agit là d’une initiative positive, mais il serait temps que nous prenions aussi collectivement conscience, afin de sauvegarder notre espace vital, de la nécessité de planifier l’évolution de notre propre espèce.

 

Homo sapiens ou Homo destructor, l’homme devra choisir son rôle, sous peine de catastrophes majeures au XXIe siècle.

 

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Je suis un individualiste par obligation
mais je reste plus que jamais
un altruiste convaincu et un idéaliste forcené.

L’auteur

Jean-Luc SANCHEZ©