Traduction :
Le site des conseils aux voyageurs pour l'Amazonie et pour les Guyanes.

L’expédition

Les participants

  • L’homme

 – Jean-Luc SANCHEZ : âgé de 35 ans. Inspecteur Principal de Police.

 – Cumulait depuis 1981 de nombreux raids terrestres en Amazonie péruvienne.

 – L’élaboration d’un matériel sophistiqué aura nécessité 5 années de préparation intensive,
un temps mis à profit pour parfaire sa condition physique et mentale.

  • L’animal

 – Chasqui : nom donné aux messagers incas. Âgé de 13 mois – mâle croisé de Berger belge Groenendael.
Il rencontra Jean-Luc (qui le baptisa de son nom) en 1989 à Iquitos, capitale de l’Amazonie péruvienne.

Les objectifs

Le but de cette expérience, unique en son genre, était d’assurer en solitaire et en totale autonomie, avec environ 40 kilos de matériel, la jonction terrestre est-ouest de l’une des zones les plus sauvages de toute l’Amazonie. Cette zone, où alternent marécages et reliefs accidentés, se situe entre les rivières Yavari-Yaquerana, frontière naturelle entre le Pérou et le Brésil et Ucayali, l’une des deux branches mère du fleuve Amazone, en territoire péruvien.

Elle se basait sur un trajet terrestre initial de près de 350 kilomètres à la machette, durant environ trois mois, à raison de 3 à 5 kilomètres par jour, avec une alimentation assurée essentiellement par la chasse et par la cueillette, occasionnellement par la pêche. Initialement, elle aurait dû débuter en saison des pluies, afin de permettre, en cas de force majeure, une évacuation par voie d’eau. Afin de changer de matériel et d’assurer un filmage, une jonction était prévue par moyen héliporté en milieu de parcours avec une équipe de reportage.

En raison d’importants impondérables liés à des facteurs humains, techniques et climatiques, l’ « Opération Selva Duo »,  qui aurait dû également déterminer si dans la zone considérée continuaient de vivre des groupes amérindiens inconnus, ne put se réaliser.

Cette aventure humaine aurait cependant permis d’analyser les relations d’un homme et de son chien Chasqui en milieu hostile et dans des conditions de survie extrêmes sur certaines parties de l’itinéraire, créant ainsi une amitié indéfectible entre eux.